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LA MISSION DE LA CONFRERIE DU BROYE DU POITOU
ACTIONS
APPLICATION DE LA CHARTE DE CONFRERIES OFFICIELLES DE FRANCE
PRESENTATION DE LA CONFRERIE DU BROYE DU POITOU
PRÉAMBULE
ORIGINE ET HISTORIQUE DE LA CONFRÉRIE

 

La mission de la Confrérie du broyé du Poitou

Créée à Poitiers dans le Département de la Vienne en 2004 après 15 années de gestation, la Confrérie de la Grand’Goule est lié à un un Terroir… le Poitou.

Son objectif est la valorisation et la promotion du Broyé du Poitou dans le respect de la qualité et dans la plus pure tradition artisanale.
La Confrérie met un point d’honneur à louer la bonne chair, les arts culinaires et les arts de la table. Pour y parvenir, la Confrérie rassemble des professionnels et des amateurs de qualité, fins gourmets. Notre fer de lance : défendre et promouvoir les produits du terroir, améliorer la diffusion de la production menacée ou en voie de disparition et faire découvrir les oubliés ou les méconnus.

Dans cet esprit, tous ceux qui soutiennent notre démarche peuvent contribuer au développement des valeurs dont nous sommes porteurs.

Pour ce faire, la Confrérie de la Grand’Goule accorde une nette priorité à la connaissance des produits et à la promotion touristique du terroir.

Actions

Quatre axes principaux guident le travail de la Confrérie du Broyé du Poitou

Favoriser l’accès du Broyé du Poitou
Assurer la mise en place d’activités de dégustation et d’initiation dans l’ensembles des Départements, dans les cantons et les communes.

Améliorer la qualité du Broyé du Poitou
Promouvoir les artisans et fabricants de Broyé pour la qualité de leur produits. Ouvrir un concours annuel, régional et départemental du meilleur Broyé du Poitou.

Diversifier l’offre des produits lié à un terroir
Améliorer la diffusion des produits de terroir menacés ou en voie de disparition et faire découvrir les mets ou breuvages oubliés et méconnus. Chaque année trois produits de qualité de terroir seront récompensés par l’attribution d’un diplôme remis par la Confrérie.

Renforcer l’offre touristique du terroir
Un Produit est toujours attaché à un Terroir, il est de notre devoir de mettre en valeur le patrimoine touristique et de le faire connaître.

 

Application de la charte de Confréries Officielles de France

 

1. Une Confrérie est une Association reconnue légalement. De ce fait elle est démocratique dans son fonctionnement et dans le choix des membres du Comité Directeur.

2. Une Confrérie doit être indépendante de toute prise de position politique et religieuse, ses membres s’interdisent tout prosélytisme. Elle se doit à une parfaite neutralité vis à vis des autorités locales, en respectant leur autorité.

3. Une Confrérie admet dans ses rangs des gens de bonne volonté. Toutes les croyances sont admises. Toutes les races sont acceptées. Aucune discrimination de quelque sorte que ce soit ne peut être tolérée.

4. La conduite des membres d’une Confrérie doit être irréprochable, le respect des lois en vigueur dans le pays étant l’illustration.

5. L’amitié et la confraternité sont de règle parmi les membres d’une Confrérie. L’essence même d’une Confrérie. L’essence même d’une Confrérie est l’apprentissage d’un savoir-faire ou la transmission à ses membres des moyens concourant à réaliser l’objet de l’Association.

6. Une Confrérie se doit être l’Ambassadeur de sa Région et/ou du Produit qu’elle défend. A ce titre, elle se doit d’entretenir de bonnes relations avec les autres Confréries. Des rencontres inter-confréries et des visites réciproques sont souhaitables pour ne pas dire obligatoires. Une Confrérie digne de ce nom ne peut rester isolée sans aucun contact avec les autres Associations.

7. Une Confrérie ne doit pas tomber dans un folklore grotesque, mais refléter un certain art de vivre. La tenue de ses membres, les défilés, les chapitres et les agapes doivent être de qualité et refléter l’esprit sérieux des Confréries dans le public.

 

Présentation de la Confrérie du broyé du Poitou

Son but : « la défense et l'illustration » du Broyé du Poitou
« dans le respect de la qualité dans la plus pure tradition artisanale »

Ainsi que :
« L’éloge de la bonne chair, des arts culinaires et des arts de la table, regroupant des professionnels et des amateurs de qualité, fins gourmets, afin de défendre et promouvoir les produits des terroirs, d’améliorer la diffusion de la production menacée ou en voie de disparition et de faire découvrir les oubliés ou les méconnus »

« Défense de la gastronomie et des métiers de bouche »

 

PRÉAMBULE

La création de la Confrérie de l’Ordre des Chevaliers de la Grand’Goule, décidée en 1989 et concrétisée à Poitiers en 2004, traduit la prise de conscience des membres fondateurs et leur ambition de tenir leur rôle spécifique et irremplaçable dans la connaissance et la promotion du broyé du Poitou ainsi que du tourisme dans la région.

Nous sommes une institution culturelle qui souhaite aider à la connaissance et à la sauvegarde du broyé du Poitou mais aussi des domaines de « l’art de vivre » et des « arts de la table ».Dans l’esprit de la Confrérie de la Grand Goule, on trouve sagesse, décision, modération pour un travail en profondeur. Ici règne le sens suprême de la responsabilité afin de faire découvrir le charme des mets et vins de la France, de l’Europe et du monde entier. Là, ont toujours été les premiers ceux qui, d’une manière ou d’une autre, façonnent notre temps. Rare presque secret, réservé dés sa naissance aux hommes et aux femmes d’exception, la Confrérie de l’Ordre de la Grand’Goule, désigne les moments et les lieux privilégiés.

Promouvoir l’art de vivre sous des formes actives, ludiques et élitistes. Maintien des arts de la table et de la tradition d’épicuriens, d’idéal et de dévouement de « l’ancienne France ».Consacrer ses actions de promotions et philanthropiques à la réalisation d’œuvres festives et gargantuesques, promouvoir les plus hautes valeurs de la table. Développer des relations personnelles et d’amitiés entre ses membres en vue de leur fournir des occasions de servir l’intérêt général. Porter au loin le renom de leur cité, maintenir et raviver les traditions de la vie quotidienne mais aussi tisser des liens d'amitiés avec celles et ceux qui ont des aspirations analogues sont les moteurs essentiels du mouvement confrérique.

L’action de l’organisation de l’ordre de la Grand’Goule a montré concrètement qu’il était nécessaire de mieux distinguer la fonction relationnelle et l’amitié. Dans différentes associations, cette fonction n’existait pas, cela provoquait alors l’émergence d’obstacles nuisibles à toute bonne entente. Il restait donc à franchir une étape importante pour offrir à l’ensemble des personnes concernées par les traditions et les découvertes gastronomiques un cadre commun, sans pour autant mettre en cause l’existence de la confrérie, mais de façon à traiter toutes les attentes de chaque membre.

Les membres de la Confrérie se doivent assistance et soutien en toutes circonstances et notamment toute manifestation culturelle. L’objet de la Confrérie est la quête des meilleurs mets existants ainsi que les meilleurs breuvages qui puissent les accompagner.

Les membres se doivent de représenter et de défendre dignement et en toutes circonstances la confrérie.
Chaque membre devient dès son intronisation un Chevalier Grand’Goule ou une Haute et Noble Dame Grand’Goule.

Voici le Gotha de la Grand’Goule représentant l’élite, la Confrérie est indispensable pour consolider vos relations et la défense de la Gastronomie. Hélas ! On n’entre pas aisément en privilégiature, il vous faudra trouver au préalable deux parrains et surtout vous armer de patience avant l’examen d’entrée. Il n’est pas rare d’attendre un an avant de pouvoir goûter aux plaisirs de la table et d’être membre. Sachez également que ce chemin est semé d’épreuves.

L’admission d’un nouvel adhérent reste sélective ; il doit observer le code élémentaire du savoir-vivre et se montrer convivial. Toute entorse à ces lois entraîne la sanction suprême :
Le « blackballing », l’exclusion. Econduire l’indésirable demeure une préoccupation de ce cénacle.
Le credo de la Confrérie de l’Ordre de la Grand’Goule est la fameuse remarque lancée en 1870 par un membre du club londonien du Garrick : « il serait préférable que dix bons sujets soient exclus, plutôt qu’un seul raseur admis ».

Une commission des candidatures et de l’intronisation, à la suite d’un entretien très sévère, jugera si vous êtes aptes ou non à perpétuer l’esprit de la Grand’Goule. On n’entre pas à la Grand’Goule, on s’y succède. Pour vous imposer, il vous faudra mener une campagne active jusqu’à l’issue du vote. Pendant cette période pré-électorale le candidat doit fréquenter la salle à manger. Le vote à toujours lieu entre 20H15 et 21H45. Au début de la cérémonie, vos deux parrains saluent chaque votant. Ici les membres tricotent avec leurs fourchettes, adresses, affaires et amitiés. Sans-doute sélectif dans la composition de ses membres, l’Ordre exige un comportement de gentlemen. Pénétrer dans l’Olympe est à ce prix.

Pour faire partie de la Confrérie et devenir Haute et Noble Dame Grand’Goule ou Chevalier Grand’Goule, il faut souscrire un bulletin d’adhésion puis :

- Etre parrainé par au moins 2 membres de la Confrérie qui soumettent sa candidature à la commission des candidatures et de l’intronisation sous la responsabilité du Grand Maître

- La candidature doit être jugée recevable par la commission des candidatures et de l’intronisation constituée des 6 membres du bureau qui fixe avec le Grand Chambellan le maître des Cérémonies les dates des cérémonies d’intronisation

- Etre reconnu Haute et Noble Dame Grand’Goule ou Chevalier Grand’Goule par le bureau et les autres membres à l’issue de la cérémonie d’intronisation

- Acquitter un droit d’entrée fixé par la Chambre de la Grand’Goule

Il est demandé aux membres d’être présent au minimum à une réunion par an. L’admission d’un nouveau membre dans la confrérie n’est possible qu’avec l’accord unanime des membres du même bailliage.
Un membre de la Confrérie ne peut refuser une dégustation de met ou breuvage lorsqu’elle est proposé par un autre membre de la Confrérie.
Conditions d’intronisation au sein de la Confrérie : Le postulant doit avoir été reconnu par ses parrains de candidature puis par la commission d’intronisation comme ayant « l’esprit requis et nécessaire » : gastronome, amateur de ripailles, fin amateur de Bacchus et de fromages et ayant le respect du savoir-vivre…

Mais c’est également, lumière des lustres, breuvages, mets…, autant d’ingrédients pour une soirée réussie, celle dont on se rappelle comme un souvenir embrumé et souvent embelli par les ans. Membres et invités apprécieront la somme d’efforts déployés afin que toutes les soirées et manifestations les divertissent et leur permettent de découvrir et de promouvoir la gastronomie et le broyé du Poitou, tout en étant gré à leur hôte de les avoir aussi somptueusement reçu.

 

ORIGINE ET HISTORIQUE DE LA CONFRÉRIE

L'histoire de la Confrérie de l’Ordre de la Grand’Goule est intimement liée à l'Histoire de Poitiers. En effet, c'est en 1989, dans la capitale Pictave que date la fondation de la confrérie inspirée de l’histoire de Sainte Radegonde.

En effet la Grand Goule est sûrement l’animal mythique le plus célèbre de la région de Poitiers. Selon la légende qui remonte au moins au XVème siècle, une horrible bête vivait tapie aux alentours du Clain (rivière qui passe par Poitiers et qui se jette dans la Vienne. C’était une sorte de dragon ou de serpent ailé à l’haleine pestilentielle, le corps annelé et couvert d’écailles (parfois décrites comme métalliques), une queue en pince de scorpion, des pattes fourchues et griffues. Elle poussait des cris effrayants et surnaturels…

Sainte Radegonde, princesse germanique née en Thuringe vers 520, morte le 13août 587 fût Reine des Francs. Elle épousa Clotaire 1er en 538. Pour fuir la famille royale, ensanglantée par des crimes qu’elle désapprouvait, elle vint se réfugier à Poitiers et y fonda le monastère de Sainte-Croix en 550. C’est à cette époque que l’immonde dragon s’enfonçait régulièrement dans les souterrains de l’abbaye et y dévorait les pieuses nonnes, avalées, « engoulées » d’une seule bouchée, d’où le nom de Grand’Goule. Aussi, les religieuses de l’abbaye de Sainte-Croix supplièrent Sainte Radegonde d’intervenir. La Sainte, pleine de courage, alla affronter la bête, munie de la relique de la Croix, offerte par l’empereur de Byzance. Elle descendit elle-même dans les caves, et à sa vue, l’animal pris de panique, tenta de s’envoler. Dès qu’il bâtit des ailes, la Sainte traça un signe de croix sur un pain qu’elle lança par petits morceaux au dragon dans sa direction. Celui-ci le mangea et mourut alors dans d’affreuses souffrances et disparût en fumée.

Au Moyen Age, les effigies de la Grand’Goule étaient promenées de par les rues de la ville lors des « rogations », processions religieuses. Les Poitevins leur jetaient des gâteaux secs ou « casse-museaux » (en rapport avec le deuxième version de la légende) en disant « protège nous pour l’année à venir . Longtemps, on a porté la bannière, puis la statue de la Grand’Goule dans les processions et pèlerinages des alentours, et peu à peu, cet animal est devenu une sorte de fétiche pour les Poitevins, un symbole de la victoire du bien sur le mal.

QU’EST CE QUE LES ROGATIONS ? :

Rogations, du latin " rogatio ", veut dire une prière de demande. " Les Rogations " sont une prière de demande liturgique, accomplie par la Communauté Chrétienne à une époque de l'année fixée au printemps, les trois jours avant l'Ascension jusqu'à récemment . Depuis 1969 les conférences épiscopales peuvent les fixer à une autre époque de l'année. Elles ont pour objet de demander à Dieu un climat favorable, une protection contre les calamités et peuvent être accompagnées d'une bénédiction de la terre, des champs et des instruments de travail. On peut aussi les faire dans des circonstances diverses, comme par exemple aujourd'hui la fièvre aphteuse, la maladie de la vache folle, les inondations, etc…

Les Rogations avaient été instituées vers 474 par Saint Mamert (encore connu dans le dicton météorologique parmi les " Saints de Glace ", avec les Saints Pancrace et Servais dont la fête tombe les 11, 12 et 13 mai ; c'est à cette époque en effet que peuvent survenir les dernières gelées, les plus dangereuses pour la végétation).A l'époque il y avait des calamités de tout ordre, non seulement agricoles, mais aussi tremblements de terre, destructions incendies et guerres, Saint Mamert proposa donc au peuple chrétien trois jours de prières, processions, litanies et jeûne. On dit que, plus tard, Charlemagne suivait lui-même à pied cette procession . Les rogations en tout cas avaient été étendues à toute la Gaule Romaine : par Sidoine Apollinaire à Clermont, et Césaire d'Arles les trouve déjà établies dans son diocèse . Les Conciles d'Orléans en 511 , de Tours et de Lyon en 567 ordonnent de les célébrer , et unifient leur date aux trois jours précédant l'Ascension. Le pape Grégoire Ier les institue à Rome. Lors de la réforme liturgique, en 1969, le nouveau " Calendarium romanum " a maintenu les prières des Rogations.

 

 

 


© Confrérie de l'Ordre des Chevaliers de la Grand Goule, 2005